Après une semaine de stage à Sainte-Tulle, ponctuée par un match de préparation face à Provence Rugby, les Niçois ont enchaîné avec un second test contre une autre formation de ProD2, Valence-Romans. Retour sur la rencontre avec Mariano Taverna et Thibaud Rey.
Arrivé sur la Côte d’Azur il y a pile un an, Mariano Taverna a rapidement fait l’unanimité dans les couloirs du Stade Marcel Volot. L’entraîneur des avants retrouvera la ProD2 avec le Stade Niçois, un championnat qu’il a déjà côtoyé avec Bourg-en-Bresse.
- Mariano, quel retour global fais-tu sur ce dernier match de préparation (victoire 24-18) face à Valence-Romans ?
En général, c’était un bon match de préparation pour les deux équipes. On a eu du mal à démarrer la rencontre, on a mis du temps à entrer dans la partie. En première période, c’est le VRDR qui domine clairement les débats. On perd trop de ballons, on fait trop de fautes, on n’arrive pas à conserver le ballon, donc impossible d’attaquer correctement. À la pause, on est menés 15 à 0. Ensuite, on arrive à mettre notre jeu en place, car on a élevé notre niveau de jeu. On a été plus efficaces, plus réalistes, plus disciplinés, plus cohérents dans la continuité. Le bilan général est positif, la victoire est aussi bonne pour le moral, mais il y a encore beaucoup de choses à travailler avant le début du championnat.
- Gagner ce genre de rencontre est forcément un plus pour le moral des joueurs, non ?
Même si on ne se focalise pas sur le résultat, mais sur le contenu, battre une formation de ProD2 amène forcément de la confiance. C’est bien pour le groupe, ça permet de rassurer les joueurs sur le fait qu’on est dans le game. Après, le championnat reste le seul maître des choses, c’est durant la phase régulière qu’il faut gagner.
- À moins de deux semaines de la réception de Béziers, sens-tu le groupe prêt pour ce nouveau challenge ?
On ne peut pas dire s’il sera prêt, car le championnat sera d’une toute autre intensité que les entraînements et les matchs de préparation. Cependant, on travaille bien, on est là où on voulait être. Les joueurs ont envie d’en découdre, on a tous envie de revivre des émotions. En tout cas, le 30 août, l’équipe donnera tout pour le club, les supporters et la ville. Un nouveau chapitre s’ouvre pour Nice.
Opposé sur 80 minutes à Valence-Romans, le staff a fait le choix de donner du temps de jeu à une grande partie du groupe niçois. Le second ligne Thibaud Rey a, lui, participé à la première période avant de laisser sa place.
- Thibaud, quel est ton ressenti après cette victoire face à Valence-Romans ?
Je dirais que la rencontre a été coupée en deux périodes bien distinctes. Lors de la première partie du match, on a été pas mal dominés en raison de nos petites erreurs dans le jeu et de notre indiscipline. On a été dominés dans les collisions, donc forcément, tu recules beaucoup. Même si on était sur le reculoir, l’équipe a toujours essayé de produire du jeu, et on s’est appuyés sur ça pour la seconde période. On a repris les choses en main. Devant, l’équipe était plus conquérante, plus dans l’avancée, donc toute l’équipe est allée de l’avant. Cette seconde période est positive, car on rectifie le tir et on déploie du jeu.
- Comment sens-tu l’équipe à quelques jours de la reprise ?
Elle se prépare encore. Rien n’est encore fait, il faut continuer à travailler avec, en ligne de mire, la réception de Béziers. On continue à travailler physiquement aussi, on perfectionne notre rugby. On veut conserver nos intentions de jeu qui ont fait notre marque de fabrique l’an dernier. En tout cas, le groupe est soudé et travaille dans la même direction.