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Joueur puissant à la personnalité attachante, Marvin Woki a rapidement fait l’unanimité auprès du grand public et de ses coéquipiers. Passé notamment par Tarbes et Rouen, le deuxième ligne a choisi de relever le défi niçois durant l’été dernier. 6 mois après et une dizaine d’apparitions sous le maillot rouge et noir, Marvin revient avec nous sur cette première partie de saison, ses premiers pas sous ses nouvelles couleurs mais également ce déplacement périlleux sur le terrain du leader Dacquois. 

Presque un mois de coupure après la rencontre face à Narbonne, quel bilan faire de cette première partie de saison ?

Nous ne sommes pas dans les clous, pas encore. Je trouve qu’il y a eu deux périodes dans cette première partie de saison. Le début a été compliqué ensuite on s’est trouvé et on a enchainé les victoires. Il faut continuer à travailler pour gagner et remonter au classement. Tous les ingrédients sont présents pour atteindre ce top 6, on a l’équipe pour, les qualités, et l’envie. On se parle beaucoup, il y a une réelle communication et au milieu de la phase aller on s’est dit que ce n’était pas possible d’avoir ces résultats, d’être à cette place. Il y a eu une certaine prise de conscience et on s’est remis sérieusement au travail. 

Selon toi, quels ont été les points positifs et les points négatifs jusque-là ?  

En positif clairement je pense à notre défense. On a réussi à prendre des points grâce à ce rideau défensif et lorsqu’on a perdu, c’était toujours de quelques points, hormis à Bourg-en-Bresse. En défense on a une bonne communication, une bonne solidarité. Le point négatif je dirais l’attaque. On se précipite trop. Lorsqu’on arrive à breaker la défense, à mettre la défense adverse sur le reculoir, on veut aller trop vite. On tente la passe impossible et on se précipite. Il faut prendre son temps quitte à faire un temps de jeu supplémentaire.

Presque un mois après Narbonne vous allez reprendre la compétition, parle nous de cette trêve. Quel était l’objectif de ce break ? 

L’objectif était de couper totalement avec le rugby. On en avait besoin. On est tous frustré, déçu des résultats. Pouvoir couper de cette façon était important. On a eu 2 semaines où on a pu rentrer chez nous, voir nos proches et passer les fêtes en famille. Je suis rentré à Paris voir ma famille, ça fait un bien fou. Tout le monde est revenu en forme, avec la banane et surtout avec l’envie de rectifier le tir.  

La reprise de la saison se fera chez le leader Dax, pas facile comme reprise. Vous repartez avec quelles ambitions ? 

L’ambition c’est de raccrocher le bon wagon. Pour cela il faut gagner, peu importe l’adversaire et ça commence par Dax. C’est une équipe très joueuse avec des joueurs qui courent beaucoup. À nous de faire le travail, être patient offensivement, solidaire en défense et être opportuniste dans les zones de marques. Ils nous ont battu aux Arboras d’un point, on veut leur rendre la pareille. On en a marre d’avoir la tête baissée, on veut garder la tête haute. 

 Personnellement, parles nous de tes premiers mois ? 

Au début de la saison je n’ai pas beaucoup joué. Honnêtement c’était de mon fait, il fallait que je m’investisse plus. C’est ce que j’ai fait et ça m’a permis de jouer. Je me sens bien dans ce groupe, j’essaye d’apporter ce que je peux apporter, que ce soit au niveau de ma personnalité mais aussi de mon jeu. 2 essais marqués ? C’est nouveau pour moi ! Mais je veux encore mieux faire, donner plus à l’équipe. Mon jeu est basé sur le défi physique, je veux apporter de l’avancée sur toute la durée du match. Il faut encore que je progresse dans la conservation du ballon. Comme je disais tout à l’heure, je dois savoir quand garder le ballon et ne pas me précipiter. Et puis humainement je me sens bien à Nice. C’est forcément différent de Rouen mais je m’habitue à cette vie remplie de soleil ! 

Dernière question, que peut-on te souhaiter ? 

La santé et du plaisir !