Après avoir terminé le dernier bloc avec 3 victoires consécutives, les niçois ont profité d’une semaine sans compétition pour se reposer et resserrer les liens. Arrivé sur la Côte d’Azur en juillet dernier, l’arrière Loïc le Gal revient sur ses premiers mois au Stade Niçois, le second bloc et se projette sur la rencontre de dimanche face à Massy.

Loïc, après 4 matchs en 4 semaines, vous avez eu une semaine sans match, un peu de repos ne fait pas de mal ?

Oui clairement ! Après la rencontre face à Dijon, on a eu une journée cohésion avec les pompiers. C’était très sympa, on a beaucoup rigolé. On a touché des serpents, fait du bateau pour le sauvetage en mer ou encore l’activité où on est montés à l’échelle. C’était vraiment une bonne idée, on a resserré encore plus nos liens. Ensuite, on a eu quelques jours de break pour se reposer mentalement et physiquement parce que le dernier bloc a été long. Ça fait du bien de couper un peu avant de repartir !

Après 7 rencontres, le Stade Niçois pointe à la 5ème place du classement, quelle analyse fais-tu de ce début de championnat ?

On a eu du mal au démarrage. C’est normal avec le nombre d’arrivées durant l’intersaison. Collectivement on a mis du temps à trouver les repères. L’annulation du dernier match amical (à Hyères) a joué un mauvais tour au niveau physique et collectif. Après, plus on jouait, plus on trouvait les fameux repères. La première rencontre était difficile au niveau du moral. Ce n’est jamais agréable de perdre à domicile, surtout lors du premier match et c’est encore plus frustrant quand on sait qu’on pouvait faire bien mieux. Mais on a travaillé et malgré quelques couacs (à Blagnac et à Soyaux-Angoulême), on commence à trouver notre chemin. Je pense qu’on est encore loin de notre meilleur niveau. Le potentiel est là, à nous de travailler pour l’exploiter au maximum.

Selon toi, quels sont les axes de progression de l’équipe ?

Je trouve que défensivement on est en place mais qu’on manque peut-être de rythme sur les longues séquences. Il faut qu’on forme ce rideau de fer même si on subit 30 temps de jeu. Je ne me fais pas de soucis, le staff et l’équipe travaillent dur. Après offensivement, ce sont encore des détails à régler. Il faut qu’on arrive à garder le ballon plus longtemps, on le rend trop rapidement et trop facilement. Pour cela il faut gagner les collisions et faire mal à l’impact. C’est aussi la marque de fabrique de cette équipe niçoise depuis quelques années. On ne va pas renier cet ADN, au contraire, il faut s’appuyer dessus.

Ce dimanche, le Stade Niçois se déplace à Massy, un gros morceau et un gros défi pour les niçois …

C’est effectivement un gros morceau. On a beaucoup analysé Massy à la vidéo. C’est une des équipes les plus joueuse du championnat. Ils mettent beaucoup de mouvement et aussi de la puissance avec leur pack. On doit être ambitieux donc on y va pour gagner. On a perdu des points au début de la saison et il faut les rattraper.

Personnellement, comment se passe tes premiers mois à Nice ?

Super ! D’un point de vue rugby, je suis très bien intégré dans le groupe. J’ai eu une blessure qui l’a fait rater le début de la saison mais je laisse ça derrière moi. Je trouve que le groupe est complet avec beaucoup de qualités rugbystiques mais aussi humaines. Ensuite d’un point de vue familial, Nice ça change de Nevers ! Ma famille est avec moi, je me sens bien dans la région. Les conditions sont superbes pour vivre aves sa famille.  

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