Arboras épisode 2. Après le succès acquis samedi dernier à la maison face à Carcassonne, les Niçois enchaînent avec une nouvelle rencontre à domicile. Les 5 points empochés samedi dernier face à l’ex-pensionnaire de ProD2 a permis au Stade Niçois de grimper sur le podium. Un match référence pour Nathan Courtade, qui revient également sur ses premiers mois dans son nouveau club.

  • Nathan, raconte-nous tes premiers pas à Nice.

Tout s’est bien passé. On est rapidement parti en voyage de cohésion, dès les premiers jours. Durant ce stage, on a pu se découvrir tous ensemble. Je connaissais quelques éléments dont Thibaud Rey et Bastien Berenguel donc ça a facilité les choses. Le groupe et le club m’ont bien accueilli. La préparation physique ? Dès que j’ai su que j’allais venir, je me suis préparé. J’ai eu un mois de coupure pour souffler et j’en ai profité pour travailler physiquement pour ne pas arriver à Nice hors de forme surtout avec la grosse chaleur que nous avons subi.

  • Rejoindre Nice pour toi était un défi, pourquoi l’avoir accepté ?

Oui, c’est vrai que c’est un challenge pour moi. Je suis assez proche de ma famille en général, je les ai beaucoup au téléphone. Mon père est d’ailleurs venu les 2 premiers jours à Nice maintenant, j’ai trouvé mon rythme. Je commence à avoir mes repères ici. On est beaucoup de nouveaux donc on créé au quotidien des liens, on est un certain nombre à vivre loin de nos familles donc on est dans la même situation. On s’entraide, on découvre l’environnement azuréen et derrière ce lien se voit sur le terrain. Par exemple, on peut filer un coup de main pour un déménagement.

  • Sportivement, c’est aussi franchir un palier ?

J’ai joué 3 ans à Floirac où je jouais quasiment tout le temps. Forcément rejoindre Nice, c’est se mettre en danger. Le club a des ambitions et ça donne envie de participer à ce projet. J’ai beaucoup parlé avec mes proches avant de prendre ma décision, mais en tant que compétiteur, j’avais envie d’aller plus haut.

  • Comment juges-tu tes premiers pas sur le terrain ?

Je suis très content de mon temps de jeu, je ne m’attendais pas forcément à jouer autant. Sur le terrain, je me sens à l’aise même si j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir et beaucoup de travail à fournir. Je ne veux pas trop me prendre le chou, je suis content, mais je continuerai à travailler pour continuer à jouer. Je me dis que venant d’un niveau inférieur, je dois prouver plus que les autres. Je suis très exigeant envers moi-même, je veux toujours plus. J’analyse beaucoup mes performances et celles de l’équipe. Je prête une attention particulière à la vidéo, j’analyse les matchs, mais aussi les entraînements pour avoir une meilleure lecture de la situation.

  • Selon toi, la vidéo est importante pour progresser ?

Je l’utilise beaucoup. On peut avoir entraînement le matin, entre 12h et 14h il m’arrive souvent de jeter un coup d’œil à la vidéo de l’entraînement. La vidéo te permet de mieux visualiser les choses, mais sur le terrain aussi, j’aime analyser. J’aime jouer au rugby et le jeu qu’on propose actuellement me plaît beaucoup. Je m’interroge sur le terrain sur ce qu’il faut faire pour aider l’équipe : aller défier la défense, chercher l’intervalle pour ouvrir une course à un partenaire…

  • Un mot sur le match de Carcassonne et celui de Suresnes à venir ?

Selon moi, le match face à Carcassonne était un match plein. Il y avait une belle symbiose entre avants et les 3/4. Tout le monde était dans le même état d’esprit, on était solidaire sur notre ligne. L’équipe a construit son match sans s’affoler même à 0-7. Il y a un bel état d’esprit dans ce groupe notamment défensivement. Il faudra le conserver dès vendredi face à Suresnes. C’est une équipe accrocheuse qui joue sans complexe. Elle pourra jouer des mauvais tours à certaines équipes cette saison. Il faudra être vigilant et jouer et imposer notre jeu.

Issa Nissa !