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Nouveau bloc pour le Stade Niçois avec un 5ème match à l’extérieur. Suite au court revers du côté de Narbonne il y a deux semaines (12-10), les joueurs d’Alexandre Compan ont pu couper avec quelques jours de repos avant de retrouver le chemin de l’entraînement en début de semaine et le championnat, ce week-end. Ce samedi, les Rouge et Noir feront le déplacement à Hyères pour affronter le RCHCC dans le derby de la région. Un match particulier pour le club qui s’est d’ailleurs incliné lors de sa préparation, face aux Varois. Mais un match qu’il faut gagner pour relancer un nouveau bloc, selon Andrzej Charlat.

  • Andrzej, raconte-nous tes premiers pas dans ta nouvelle équipe. Comment se sont passés tes premiers mois ?

Super ! Je me suis bien acclimaté à l’environnement, au club et aux gens qui y travaillent. J’ai connu ce genre d’environnement lors de mon passage à Provence Rugby, donc ma période d’adaptation a été un peu plus courte. Je connaissais quelques joueurs dans l’effectif, notamment Mathis Viard donc ça aide forcément à s’intégrer. On a tous fait connaissance rapidement, il y a eu un feeling général rapide grâce notamment aux stages de cohésion. J’ai senti tous les joueurs impliqués et motivés.

  • Tu es même arrivé avant la reprise pour te préparer physiquement non ?

Oui je suis arrivé début juin à Nice. J’ai préparé la pré-saison ! J’ai fait un peu de cardio, un peu de 7s avec les championnats de France. Je connaissais Romain Guérin et sa préparation d’été donc je voulais être un peu prêt pour le début. Je ne suis pas trompé, c’était chargé et très dur ! On a beaucoup souffert, mais je pense que ça va porter ses fruits. Sur le long terme, ça nous servira à coup sûr dans les moments durs. Les gars ne rechignent pas à la tâche, ils y filent. J’aime cette mentalité.

  • Comment juges-tu ton début de saison ?

Je suis satisfait même si j’avais préféré qu’on gagne les 4 matchs. Je ne connaissais pas la Nationale donc je l’ai découverte ses dernières semaines. Ce sont des matchs qui sont durs physiquement et très serrés. Je sens que je monte en puissance et que l’équipe aussi donc c’est positif.

  • Et puis 4 essais en 4 rencontres, c’est pas mal comme début non ?

Oui c’est pas mal. Je me suis clairement fixé un objectif cette saison : finir meilleur marqueur du championnat. Je trouve important de se fixer des objectifs persos pour tirer le collectif. En marquant des essais, j’aide le collectif à gagner. Le plus important est que l’équipe gagne.

  • Qu’est-ce qu’il te plaît dans ton poste ?

Nous, à l’aile, on est dépendant du collectif. Tu as deux possibilités : un job de finisseur ou un job de créateur. Personnellement, j’aime être les deux car dans les deux cas j’aide l’équipe, que ce soit en marquant des points ou en créant des espaces. On propose un jeu de mouvement avec du dynamisme, on touche pas mal de ballons à notre poste, il faut donc les bonifier. On a de la qualité dans l’effectif derrière, différents profils qui vont à coup sûr être bénéfiques durant la saison. Moi j’aime mordre la ligne, me proposer dans le jeu courant et un peu embrouiller la défense adverse mais j’aime surtout marquer des essais. J’ai toujours eu en tête les mots de Christophe Urios qui disait « Un ailier qui ne marque pas d’essai, c’est comme danser avec sa sœur, ça ne sert à rien ! ».

  • Un mot sur Narbonne ?

Très frustrant, car on a la possibilité de l’emporter à la fin mais d’un autre côté on joue longtemps à 14 et on a montré du caractère. Ce match m’a conforté dans l’idée qu’on doit jouer le haut du tableau, pas le top 6 mais le top 3. On peut le faire, il faut être ambitieux. Après, passons match après match et on se focalise aujourd’hui sur Hyères. Il faut gagner pour bien démarrer ce bloc et donner une belle image du Stade Niçois. Le match de préparation est oublié, on ne pense qu’à nos forces d’aujourd’hui. C’est un choc de haut de tableau et on est remonté comme des « coucous ».

  • On sent que l’équipe trouve petit à petit ses repères collectifs.

Le stage de cohésion a fait beaucoup de bien car on a appris à se connaître hors rugby. Un groupe c’est d’abord une somme d’individualités, d’hommes. Ensuite on pense à l’aspect sportif. Tout le monde est au service du collectif, on est tous sur la même longueur d’onde. Chacun joue pour l’autre, il y a une belle générosité dans cette équipe. Nous avons tous des personnalités différentes mais finalement on se retrouve tous sur le terrain. Maintenant, on a beaucoup de travail et on doit progresser sur beaucoup de choses. On doit notamment tenir le ballon plus longtemps en imposant des longues séquences de jeu.