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Une semaine après la première victoire de l’équipe à Vienne (3-25), les coéquipiers de Julien Beaufils enchaînent un 3ème déplacement consécutif : à Tarbes. Opposés à une équipe rompue aux joutes de la Nationales, nos Niçois auront un sacré défi à relever. Le pilier gauche Julien Beaufils, arrivé de Dijon durant l’été, se projette sur la rencontre et se veut optimiste sur la suite de la saison.   

  • Julien, comment se sont passés tes premiers mois ?  

Voilà plusieurs mois que je suis arrivé à Nice. Je crois que je suis arrivé sur la Côte d’Azur le 21 juin, dans ces eaux-là. Le choc est bien présent, qu’il soit sur la météo mais aussi sur l’environnement ! Au début, il faisait très chaud, c’était dur à supporter lors de la préparation. Mon intégration s’est bien passée, il y a beaucoup de nouveaux joueurs donc ça facilite les choses. J’en connaissais un certain nombre car j’ai déjà joué avec ou contre la plupart du groupe. Pour moi c’était un sacré changement. Je suis resté 10 ans à Dijon, c’était la première fois que je quittais la ville. Je voulais un nouveau projet, un nouveau challenge pour sortir de ma zone de confort. Je pense que Nice est l’endroit idéal pour ça.  

  • Comment as-tu vécu les 8 semaines de préparation ?   

C’était dur ! Comme j’ai dit, il faisait très chaud donc pour la récupération c’était difficile. Cependant, je trouve qu’on avait une préparation adaptée au groupe, elle était équilibrée. On a rapidement touché le ballon, ce n’était pas seulement du physique, le staff a intégré les plans de jeu rapidement. C’est intéressant car ça nous permet de le comprendre et l’intégrer plus rapidement. À Dijon, c’était différent, la préparation était tournée sur l’aspect physique, le ballon venait bien après. C’est une façon différente de faire et beaucoup d’informations à intégrer.  

  • Pour parler de cette victoire à Vienne, comment l’as-tu vécu ?  

C’était un match que nous avons gagné à l’usure. En première période, on a beaucoup d’occasions de scorer mais on fait trop d’erreurs, des fautes bêtes ou des pertes de balles. Du coup, on ne concrétise pas et on les laisse dans le match. À partir de la 60ème, nos remplaçants ont fait du bien, ils ont remis de l’intensité et de l’agressivité qui a fait basculer la rencontre. C’était un travail collectif sur la totalité des 80 minutes. Il faut conserver ce qui a été positif pour le reproduire ce week-end à Tarbes.  

  • Pour revenir au match de Vienne, as-tu vu une évolution entre Périgueux et ce match ?  

Déjà, on n’a pas refait les mêmes erreurs. Lors du déplacement à Périgueux, ils ont mis beaucoup d’intensité et d’agressivité et on a eu du mal à répondre. Face à Vienne, on était bien présents sur ce domaine-là. On monte en gamme et on continue d’apprendre à se connaître. C’est positif et il faudra faire encore mieux à Tarbes. 

  • Justement, quoi penser de cette équipe de Tarbes ?  

C’est un gros match, sur le papier peut-être le premier gros affrontement pour nous. C’est une équipe habituée à ce championnat, ce sera un sacré combat. Ils font le même début de saison que nous, avec une défaite en ouverture (Massy 20-13) et une victoire face à Blagnac (23-20). On est prévenu, c’est une équipe qui base son jeu sur un gros pack, lourd et mobile. Ils sont agressifs et portent beaucoup le ballon. On sait ce qu’il nous attend.

  • Comment tu te sens sur le terrain ? En forme ? 

C’est un championnat et un niveau que je redécouvre puisque j’ai joué en nationale il y a 3 saisons. Le match à Périgueux nous remet tous dans le bain direct, ça a piqué fort sur les impacts. Cette victoire à Vienne a fait du bien au groupe donc on a hâte de continuer et essayer de gagner tous les matchs à commencer par Tarbes. On a un objectif de jeu mais aussi de victoire, on veut bien jouer mais aussi gagner. C’est la base du sport.