Retour aux affaires pour nos Niçois qui retrouvent la compétition et la dernière ligne droite avant les phases finales. Ce vendredi, le Stade Niçois se déplace sur le terrain de Bourg-en-Bresse pour faire un pas de plus vers la qualification. Jules Solinas et ses coéquipiers feront face à un gros défi, s’imposer chez un des gros du championnat, revanchard après le match aller. Le demi-de-mêlée arrivé à Nice l’été dernier se méfie de cette formation des Violets mais préfère se concentrer sur son équipe.
- Jules, on était resté sur la défaite à Massy début mars, comment se sont passées les 3 semaines sans match ?
C’est vrai que la coupure a été longue. Le match de Blagnac n’a pas été joué donc on a eu 3 semaines sans compétition. Après le dernier bloc, conclu par la défaite à Massy, on était fatigué. L’enchaînement des 5 matchs a été difficile au niveau physique et on ajoute les deux défaites lors de nos déplacements à Paris (Suresnes et Massy), c’était le bon moment de couper. Moi je suis rentré chez ma famille à Aix-en-Provence, ça m’a fait du bien mais maintenant place à la dernière ligne droite.
- Comment avez-vous géré cette longue coupure ?
Déjà du repos, c’était nécessaire pour tout le monde. On a eu le droit à 1 semaine de break avant de revenir aux entraînements. Au début, on patauge un peu pour retrouver les repères mais ils reviennent vite. D’habitude, on enchaîne les matchs donc on fait les choses mécaniquement, là il faut revenir et remettre en marche la machine. Collectivement, on a pu prendre le temps de travailler en profondeur certains points spécifiques, chose habituellement impossible en semaine de match. Tout le groupe est focus sur les prochaines échéances, à commencer par vendredi soir. On a tous envie de voir tous les efforts consentis ces derniers mois aboutir à quelque chose.
- Même question qu’aux coachs la semaine dernière : quel sentiment prédomine, l’excitation ou l’appréhension ?
L’excitation ! On arrive dans la meilleure partie de la saison, celle que tous les joueurs de rugby rêvent de vivre. On est excité mais on reste concentré sur les 3 prochains matchs et notamment celui de Bourg-en-Bresse. On ne se projette pas car rien n’est fait. Derrière nous, l’étau se resserre avec Albi et Narbonne mais on ne se focalise pas sur eux, l’important c’est le Stade Niçois. On a les cartes en main. C’est à nous de gagner pour ne pas dépendre du résultat des autres.
- Dès vendredi, vous allez défier Bourg-en-Bresse, que penses-tu de cette équipe ?
C’est un gros du championnat, même s’ils sont un peu plus loin au classement ils restent dangereux. C’est une équipe très solide, la semaine dernière ils ne seront pas passés loin de battre Narbonne. Il ne faudra surtout pas les sous-estimer. Ils possèdent dans leur rang un très bon buteur donc il faudra être vigilant sur la discipline, ils frappent fort devant et lancent bien le jeu derrière donc il faudra sortir une performance collective pleine pour pouvoir l’emporter.
- Un petit mot sur toi, comment juges-tu ta saison jusque-là ?
Je suis plutôt content car j’ai eu du temps de jeu. Je suis arrivé ici durant l’été et j’ai découvert un nouveau poste donc j’ai pris du temps pour avoir des repères mais je prends beaucoup de plaisir à jouer avec cette équipe.
- Justement, tu as découvert le poste de demi-de-mêlée, qu’aimes-tu dans cette nouvelle tâche ?
C’est un poste qui me convient bien je trouve. Je m’y sens bien. Tu touches beaucoup de ballons car tu dois coller à l’action et puis tu es aussi décisionnaire du jeu. En quelque sorte, tu contrôles le jeu avec le 10 à tes côtés donc j’aime avoir cette responsabilité. Être 9 c’est aussi prendre des initiatives tout en restant dans le cadre collectif. Il faut d’abord faire avancer l’équipe, c’est le plus important.