Arrivé au club au cours de la saison dernière, Nicolas Ciancio fait son petit bonhomme de chemin. Le jeune pilier droit, arrivé en provenance des Espoirs de Perpignan, a grapillé petit à petit du temps de jeu et de l’expérience. Cette saison, l’argentin de 22 ans montre tout son potentiel à droite de la mêlée. Appelé par le staff pour la rencontre de ce samedi contre Chambéry, Nicolas aborde cette rencontre avec ambition mais se méfie du jeu frontal que propose cette équipe du SOC. Il revient également avec nous sur sa relation avec Mariano Taverna, entraineur des avants.
- Nicolas, quel sentiment prédomine dans le groupe après la défaite à Suresnes ?
Forcément il est négatif. Le groupe est déçu de ne pas avoir gagné, on est tous des compétiteurs et on veut gagner tous les matchs mais la réalité est autre. On n’a pas réellement réussi à imposer notre jeu mais cette défaite nous servira dans le futur, à commencer par ce week-end face à Chambéry. C’est une piqûre de rappel, on n’a rien gagné encore, il faut continuer à travailler et montrer qu’on a le niveau pour faire quelque chose. Maintenant place à Chambéry.
- Alors justement, Chambéry, que penses-tu de cette formation ?
Ils ont une identité forte, celle du combat. C’est une équipe qui possède des avants très costauds, très durs sur l’homme. Ils axent leur jeu sur une conquête solide : la mêlée et la touche. On est prévenu que devant ça va piquer. Il va falloir mettre tous les ingrédients pour pouvoir l’emporter, s’il en manque un, ça sera compliqué. Il faut répondre à ce jeu d’affrontement par une bonne agressivité défensive, les faire reculer d’entrée de jeu à l’impact. On est capable de le faire car on a cette capacité de proposer à la fois un jeu frontal mais également d’envoyer du jeu. On aime le combat mais on aime jouer aussi.
- Il reste deux matchs aux Arboras, deux matchs pour garder l’invincibilité à domicile …
Oui mais on espère y rejouer après pendant les phases finales ! C’est important de ne pas perdre chez soi pour montrer aux supporters qu’on se donne à 100%, pour montrer qui est le Stade Niçois et qui est Nice. On sent qu’ils sont réceptifs à nos résultats.
- Les supporters ?
Oui, on sent une ferveur particulière cette année. Elle grandit de mois en mois. Il y a de plus en plus de monde au stade, même quand il ne fait pas très beau. Ça fait du bien aux joueurs, au staff, aux dirigeants, à tout le monde ! Même dans la rue je le ressens ! Les gens nous interpellent de plus en plus. L’autre jour, dans le tram, des Niçois m’ont demandé si je jouais au Stade Niçois, et m’ont félicité pour les résultats de l’équipe ! Le logo rouge et noir, les gens le reconnaissent et ça fait du bien.
- Un mot sur ta progression, tu es arrivé des Espoirs de Perpignan et aujourd’hui tu comptes déjà 15 feuilles de match en Nationale cette saison.
Je me sens très bien. Beaucoup de choses ont changé par rapport à l’an dernier, je travaille beaucoup à l’entrainement pour progresser et monter mon niveau d’un cran. Le staff me donne de la motivation et de la confiance. J’ai beaucoup appris en mêlée car à mon poste, la mêlée reste l’aspect majeur. Mariano Taverna ? C’est la philosophie du travail. J’aime beaucoup travailler avec lui. Si on rencontre un problème, on trouve la solution tous ensemble. Avec lui, c’est travailler pour s’améliorer. C’est un très bon entraineur, proche de ses joueurs. On fait souvent des réunions, lui et moi, pour voir comment je peux encore progresser et être encore meilleur.
- Quel est ton rêve au niveau du rugby ?
J’aimerais beaucoup jouer la Coupe du Monde avec le maillot de l’Argentine. Ce serai très fort mais j’ai encore beaucoup de travail. Je suis jeune mais mon ambition c’est déjà de jouer au plus haut niveau, en ProD2 et en Top 14. Ce serait un rêve d’y jouer, encore plus avec Nice !
La rencontre se déroulera ce samedi 2 mars à 18h.
Issa Nissa !