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Que l’année 2024 commence ! Après avoir clôturé 2023 de la meilleure des manières en s’imposant 41 à 15 face à Périgueux, le Stade Niçois souhaite débuter cette nouvelle année tambour battant ! C’est l’autre promu qui débarque donc aux Arboras défier Romain Riguet et ses partenaires. Le demi d’ouverture revient avec nous sur la période des fêtes, le retour à l’entraînement et cette seconde partie de saison.

  • Romain, tout d’abord comment se sont passées les fêtes ?

Top ! Après la victoire face à Périgueux, on a eu deux semaines de repos. On a pu tous souffler et rentrer chez nos familles. Moi je suis rentré à Toulouse voir ma famille. C’est une période importante pour récupérer physiquement mais aussi mentalement, on se ressource. Après, personnellement, je n’aime pas m’arrêter, j’ai l’impression de perdre le rythme. On est quand même restés actif car on avait des exercices physiques pour revenir un minimum en forme.

  • Donc on imagine que le rugby était quand même bien présent pendant tes fêtes de Noël ?

Oui je l’avoue. En vacances j’ai besoin de faire quelque chose, je n’arrive pas à rester plusieurs jours sans penser au rugby. Là, par exemple je suis parti buter avec mon frère, pour garder le pied chaud. Après une saison difficile l’an dernier, j’ai la chance d’enchaîner les matchs donc j’ai une forte envie de terrain et de ballon mais le principal lors des fêtes c’est de retrouver la famille.

  • Comment s’est passée la reprise ?

Tout le monde était content de se retrouver. 2 semaines c’est long. On a la chance de faire de notre passion notre métier donc on revient avec enthousiasme et ambition. On est partis rapidement à Isola pour un stage cohésion. On a fait une randonnée en raquette et une soirée tous ensemble sous la neige. Ce sont de très bons moments à vivre pour un groupe. On continue à se découvrir hors du terrain entre nous et aussi avec le staff.

  • À mi-saison, quel bilan fais-tu des résultats ?

On ne peut être que satisfaits. Le groupe est nouveau avec plus de 20 recrues et le fait de trouver un collectif aussi rapidement c’est quelque chose de fort. On a débuté la saison avec 5 déplacements, c’était un piège pour un groupe comme le nôtre. Notre point fort, c’est cette force collective qui se dégage de l’équipe, on fait les choses ensemble et pour les autres. Après, il y a une part de frustration aussi car on est des compétiteurs. Quand tu vois qu’on finit à deux points face à Narbonne, à 4 points face à Chambéry, qu’on mène 9-0 à Albi et qu’on fait match nul face à Bourgoin, on a quelques regrets mais il faut capitaliser et apprendre des erreurs. On peut s’améliorer sur la gestion du match, on y travaille beaucoup.

  • Vienne, méfiance pour un match de reprise ?

Ce serait une erreur de les prendre de haut. On doit les respecter en jouant à fond. Il faudra tout donner sur le terrain pour l’emporter et éviter un potentiel piège. Eux n’ont pas réellement de chose à perdre.

  • Comment juges-tu ta première partie de saison ?

Je suis content de jouer. Comme j’ai dit, l’an dernier je n’ai pas beaucoup touché le terrain donc je profite de chaque instant sur le terrain. Quand je vois mon nom sur la composition d’équipe, je le prends comme une chance de montrer ce dont je suis capable. Je me sens bien dans cette équipe et dans ce club. On a tous de l’ambition donc on tire tous vers la même direction.

  • Tu as alterné entre 10 et 12, quelles différences existent-ils dans les deux postes ?

Que ce soit au centre ou à l’ouverture, je me sens très bien. L’objectif c’est d’amener du jeu dans les deux cas en créant quelque chose et en transportant le ballon rapidement vers des zones libres. Les coachs mettent un cadre mais laissent aussi de la place à la liberté, aux initiatives. J’ai cette vision et je me sens bien dans ce style. Des axes d’amélioration ? Il y a toujours des choses à améliorer, personnellement j’aimerais être meilleur en défense et dans l’exercice du but.