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Christian ESTROSI : « Cette saison en PRO D2 ne doit pas être considérée comme un échec mais comme une étape importante dans le projet ambitieux du club de refaire de Nice une place forte du rugby français. Le Stade Niçois reviendra très rapidement et encore plus fort à ce niveau, j’en suis certain. Et la Ville de Nice continuera d’accompagner ce beau projet avec l’objectif de bâtir une enceinte de 10 000 places pour le rugby sur ce site des Arboras. » 

Avec le Maire de la Ville de Nice, premier partenaire du Stade Niçois 

Christian ESTROSI : « Le rugby doit occuper une place importante à Nice. » 

Monsieur le maire, parlez-nous du lien entre le Stade Niçois et la Ville de Nice ?  

J’ai toujours été très attentif au rugby niçois depuis mon arrivée à la mairie en 2008.  

Ce sport a une histoire forte dans notre ville, il possède une importante dimension éducative et il génère également de belles valeurs : la solidarité, le respect, le partage et la convivialité. Il occupe enfin une place majeure dans notre pays avec de fortes retombées médiatiques et économiques, des recettes et droits télé importants qui permettent aux clubs professionnels de créer de véritables modèles économiques.  

C’est pourquoi je crois beaucoup au projet du Stade Niçois et je suis déterminé à l’accompagner.  

Beaucoup d’initiatives pour relancer le rugby de haut niveau à Nice ont échoué par le passé. Mais ces dernières années autour de Régis Brandinelli et Patrice Prévot, le club s’est solidement structuré. Ils ont effectué un travail exceptionnel, relancé la formation et redonné les ambitions qui doivent être celles d’un grand club de rugby à Nice. 

Le chemin parcouru est superbe : plus de 900 licenciés, une magnifique école de rugby, un centre de formation performant, des équipes de jeunes décisifs à l’échelon national et bien évidemment cette équipe 1 qui a réussi l’exploit l’an dernier d’accéder à la PRO D2.   

La ville de Nice continuera d’être un partenaire de ce projet, avec comme vous le savez la volonté de la collectivité de bâtir une enceinte de 10 000 places pour le rugby sur le site des Arboras.  

Malgré la relégation en Nationale après cette unique saison en PRO D2 ? 

Cette première expérience en PRO D2 ne doit pas être considérée comme un échec mais comme une étape. La saison a été compliquée, le club a fait le pari de relever le défi avec une grande partie des joueurs qui ont remporté le titre de Nationale l’an dernier, et avec un budget mesuré face à des clubs comme Grenoble, Brive, Aix-en-Provence, Colomiers ou Béziers qui évoluent dans une autre dimension.  

Je note aussi que des joueurs issus de la formation ont également été intégrés avec beaucoup de réussite. J’y suis très attaché. Le club est dans le vrai, il continue de se structurer avec de nouveaux investisseurs qui accompagnent le nouveau président, Jean-Baptiste Aldigé, qui connait le rugby, qui est ambitieux et déterminé à réussir ce projet rugby à Nice. Il leur a manqué sans doute un peu temps la saison passée pour réussir la transition. Ce n’est plus le cas désormais. Je sais qu’ils ont constitué une belle équipe pour la saison prochaine avec un nouveau staff et avec comme objectif de remonter dès la saison prochaine en PRO D2. Je tiens en tous cas à saluer tous ceux qui ces dernières saisons ont permis au club de franchir ces étapes, dirigeants, entraîneurs et joueurs. Ils ont écrit une page importante dans l’histoire récente du club. Une nouvelle page va s’écrire et la ville de Nice va continuer d’accompagner ce beau projet dans l’attente de pouvoir lui mettre à disposition ce nouveau stade.  

Le rugby participe-t-il donc à votre ambition globale pour le sport à Nice ? 

Depuis mon premier mandat en 2008, j’ai voulu que le sport soit au centre de notre politique car il est un facteur très important d’intégration, de cohésion sociale, de santé publique… Nous avons accompli un chemin assez remarquable avec nos clubs et nos licenciés, dont le nombre n’a cessé d’augmenter, avec la livraison de l’Allianz Riviera en 2013, ou encore avec ces grands événements internationaux qui ont mis Nice progressivement au centre de la planète sportive. 2023, avec la Coupe du monde de rugby, et 2024, avec l’arrivée du Tour de France, ont marqué les esprits. Mais nous sommes d’ores et déjà mobilisés sur un nouveau défi, les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030 puisque Nice accueillera notamment le pôle glace. La dynamique du sport à Nice est une réalité : le rugby doit y occuper une place importante. »