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Arrivé au début de l’année 2023 sur la Côte d’Azur, Clément Egiziano s’est rapidement intégré dans l’effectif en participant à quasiment toutes les rencontres du Stade Niçois (6 feuilles de match sur 8). Le polyvalent ailier/centre/troisième ligne nous livre ses impressions depuis son arrivée, sa polyvalence et enfin cette rencontre à venir face à Cognac. 

Clément, quel est ton sentiment sur ce match à Chambéry ? 

Encore une défaite frustrante. Ça fait plusieurs fois qu’on s’incline de quelques points. C’est rageant entre ce déplacement à Chambéry (19-17), celui à Tarbes (22-20), à Dax (27-23) ou encore le match nul à Albi (23-23). C’est une accumulation de frustration. On avait l’opportunité de se rapprocher de notre objectif et là on s’en éloigne. Chaque point compte. Honnêtement, ce match reflète les matchs que l’on fait depuis que je suis arrivé. Lorsqu’on est dominant, on n’arrive pas à scorer et au contraire, quand on est dominé, on prend des points trop facilement. On fait trop de fautes, on est l’équipe la plus indisciplinée du championnat. C’est compliqué de gagner derrière. Il faut garder cette lucidité et éviter l’excès d’engagement qui nous coûte souvent des points. 

Le top 6, est-ce encore faisable ? 

Oui j’y crois encore. Aujourd’hui, il reste 4 matchs donc 20 points à prendre. Mathématiquement c’est possible car on a 7 points de retard sur le 6ème. Il faut gagner tous les matchs et espérer que les autres fassent des contreperformances. Ça sera très compliqué car on aura notamment un déplacement à Blagnac (3ème) qui est très costaud à domicile. Le top 6, c’est encore faisable mais il faut faire un « perfect » et attendre les résultats des autres.  

Quel est l’objectif de la rencontre de ce week-end face à Cognac ?

Gagner et prendre les 5 points pour continuer à espérer. Ce n’est pas un manque de respect que de dire qu’on va chercher le point de bonus offensif, au contraire, on a l’ambition de jouer à fond pour l’emporter et les respecter jusqu’au bout. C’est vrai que c’est une équipe en difficulté, ils n’ont pas gagné un match de la saison mais ils sont dans une grosse spirale négative. C’est compliqué de s’en sortir quand on est dedans, on se sent impuissant. Il ne faut pas les prendre de haut, surtout pas. C’est une équipe qui a mis en difficulté certains gros du championnat, il faudra jouer à 100% pour les battre.  

Quelques mots de ton arrivée au club, comment se sont passés tes débuts ?  

Super bien ! J’ai été très bien accueilli par tout le monde, dirigeants, staff, bénévoles et les joueurs. Je suis content d’avoir rejoint ce groupe. Toulon et Nice c’est le même environnement donc ça facilite mon adaptation. J’ai ma famille et mes proches dans le Var, quand je suis à Nice cela me permet de me focaliser à 100% sur le rugby.

Justement au niveau du rugby, que penses-tu de tes prestations ?

Je suis plutôt content de mes prestations avec le Stade Niçois. Je me sens bien. J’ai été titulaire à l’aile, une sorte de retour aux sources car ça fait longtemps que je n’avais pas joué à ce poste. À Toulon, j’ai beaucoup joué troisième ligne mais ma formation en tant que centre/ailier, fais que les repères reviennent vite. J’aime le combat physique et les collisions, j’ai encore un temps d’adaptation pour revenir à mon meilleur niveau à l’aile. J’aime cette liberté de choisir entre jouer des duels ou me proposer dans le jeu et pouvoir percer la défense. 

Alors si tu devais choisir, ailier ou troisième ligne que choisierais-tu  ?

Cette polyvalence, je la garderai toujours. Pour la troisième ligne, j’ai plus le profil d’un plaqueur/gratteur avec une grosse activité. Derrière, comme je disais, je dois m’améliorer sur plusieurs aspects, notamment le jeu au pied et ma vision du jeu. Je dois également progresser dans le fait de faire jouer mes coéquipiers, ça veut dire dans ma technique individuelle. Mais je ne choisis pas de poste pour le moment, j’ai cette polyvalence que je trouve être un atout. Pour jouer au meilleur niveau, je pense devoir continuer à travailler en tant que centre/ailier

#IssaNissa