encart site 24_25

Sorti frustré et déçu de la défaite subie sur le terrain de Valence-Romans (26-23), Badri Alkhazashvili est néanmoins fier de la prestation de son équipe. Le talonneur géorgien revient avec nous sur les points positifs et négatifs de cette rencontre et se projette sur la réception de Tarbes ce week-end aux Arboras.

Badri, que retiens-tu de la rencontre face à Valence-Romans ?

Honnêtement, je suis partagé. On a montré de belles choses mais on a perdu. Je suis un compétiteur, je n’aime pas perdre. En revanche, avec du recul on peut tirer du positif et du négatif de cette rencontre. Sur le positif, je parle de 3 domaines : la mêlée, l’engagement et l’état d’esprit. En négatif, évidemment c’est la défaite mais aussi ces petites fautes qui nous coutent des points et surement la victoire. C’est dommage car il y avait la place mais il faut regarder devant soi et gagner ce week-end face à Tarbes. 

Dans les détails, qu’est-ce qui t’a plu dans ce match ? 

On a clairement été dominant en mêlée, c’est ultra positif car ça nous permet de sortir de notre partie de terrain et gratter des pénalités à plusieurs reprises. Ensuite j’ai parlé d’engagement et d’état d’esprit. Toute l’équipe a été mobilisée et engagée jusqu’au bout. Quand on se bat tous ensemble, on est très compliqué à bouger. On s’améliore de match en match, notre système de jeu aussi. Quand on voit le score on est déçu car on manque de réalisme dans les zones de marques, il faut être plus tueur. On a aussi fait des petites fautes qui nous empêchaient de déplacer le ballon rapidement vers une zone opposée. 

C’est plus un match référence ou un match déclic selon toi ?  

Match référence par rapport au jeu non, on n’a pas encore réellement déployé notre jeu, c’est-à-dire bouger le ballon d’un coté à l’autre en mettant beaucoup de vitesse. En revanche dans l’état d’esprit et l’engagement oui c’est notre meilleur match. Je suis même déçu de dire ça car, sans réellement mettre en place notre système de jeu, on arrive à rivaliser avec le leader donc ca laisse aussi des regrets. Aujourd’hui les têtes sont tournées vers Tarbes.  

Justement, le Stade Niçois n’a toujours pas gagné à la maison, est-ce le match pour se remettre la tête à l’endroit ? 

Il ne faut pas penser comme ça, peu importe l’adversaire il faut gagner. Tarbes est une équipe solide avec un bon début de saison mais je préfère me concentrer sur nos forces. On doit s’appliquer à respecter les consignes et le plan de jeu. C’est vrai que ne pas gagner à la maison ça pèse un peu car on joue devant nos familles, nos amis, nos supporters et on veut leur donner du plaisir. Ce weekend il faut mettre les ingrédients : conquête, vitesse, précision et réalisme. On doit est chirurgical dans les zones de marques. Jouer aux Arboras, la motivation est à 1000%, on va tout donner. 

D’un point de vue personnel, comment te sens-tu à Nice ? 

Je débute ma seconde année au club. La saison passée, je n’étais pas satisfait de mes prestations lors de la première partie de championnat, j’ai eu une longue phase d’adapation que je pensais plus courte. La seconde partie c’était mieux. Cette saison, je ne me suis jamais aussi bien senti physiquement, je suis en forme et prêt à tout donner pour gagner et aider l’équipe.  

Un petit mot sur les 2 autres géorgiens de l’effectif Nika Neparidze et Jemal Shatirishvili ? 

Je connaissais Nika car on a joué ensemble dans les sélections nationales jeunes en Géorgie (-18, -19 et -20) et Jemal je l’ai connu ici. Ce sont mes amis on partage beaucoup de moment ensemble. Être tous en première ligne c’est bénéfique pour les repères mais c’est pareil avec les autres. On a un groupe qui vit vraiment bien ensemble et on est souvent tous réunis. Le français ? Oui ça aide forcément. Je suis arrivé il y a 7 ans en France donc maintenant j’arrive à parler et pour l’intégration c’est vraiment top. Je me sens bien ici à Nice, dans ce club, avec ce groupe donc tous les ingrédients sont réunis pour gagner et remplir les objectifs fixés par le club.