Laurent Giry, manager du Projet de Performance Fédérale pour la FFR et entraîneur des besoins individualisés de l’Équipe de France M18 a rendu visite au Stade Niçois afin de superviser l’évolution de la formation et des jeunes suivis par la FFR.

  • Bonjour Laurent, pourquoi êtes-vous sur Nice aujourd’hui ?

Je suis aujourd’hui à Nice pour suivre le programme mis en place par le Stade Niçois. Un programme qui accompagne les joueurs listés dans le PPF (Parcours de Performance Fédéral), mais qui ne sont pas en académie fédérale. Ce dispositif qui accompagne les jeunes au quotidien dans leur double projet est appelé PPF hors structure. Il entre dans le cadre de la stratégie de la FFR pour l’organisation de son PPF.

À l’époque, il n’y avait que 10 pôles espoirs en France alors qu’aujourd’hui on est à 26. Nous avons ouvert, aux structures comme le Stade Niçois via l’académie régionale, la possibilité d’avoir des joueurs listés dans le PPF. Nous avons pris cette décision suite à l’évaluation de la capacité du club à accompagner les jeunes joueurs selon nos exigences. Cette évolution a pu être possible grâce à la mutation des clubs, leur montée en compétences, leur professionnalisation. Par conséquent, la qualité des entraînements, l’idée de se rapprocher des clubs et la volonté d’ancrer la proximité familiale dans le parcours de nos jeunes listés a permis cette opportunité

  • Pourquoi le Stade Niçois accueille des PPF ? Quelles en sont les raisons ?

Après avoir étudié les différentes caractéristiques du club, on a estimé que le Stade Niçois était capable d’accompagner certains profils de joueurs à haut potentiel au niveau local (l’académie de rattachement est celle de Toulon). C’est pourquoi suite à l’évolution du club et sa professionnalisation, nous avons convenu que vous étiez en capacité d’accompagner ces jeunes joueurs et joueuses. Bien sûr, nous sommes garants de cet accompagnement, nous assurons une veille sportive sur l’ensemble du programme.

  • Depuis quand suis-tu Nice ?

Je suis Nice depuis ma prise de fonction en 2019 en tant que manager PPF. J’ai également travaillé sur le pôle espoir de Hyères Costebelle en tant qu’adjoint de Jean BIDAL alors manager du Pôle Espoirs. J’intervenais sur des missions du comité côte d’Azur puis de la ligue sud. Il y a donc eu des interactions avec des joueurs et des encadrants du Stade Niçois sur le Pôle Espoirs et sur les différentes sélections. Le suivi a été constant.

  • Quel regard portes-tu sur la capacité de la structure à accompagner ces jeunes ?

Aujourd’hui, ça fonctionne, il y a une progression du club sur l’accompagnement, l’individualisation du joueur et la prise en compte des charges de travail.  Il y a une vraie complémentarité entre le projet, la direction que le club prend et sa volonté d’accompagner les joueurs. C’est un projet qui n’est pas acté dans le temps et qui dépend de la façon dont le club se structure, de l’évaluation que la FFR fait du processus d’accompagnement et du niveau de ces jeunes générations qui postulent. La clé est donc de monter un plan de formation fonctionnel et ambitieux, afin de s’auto-alimenter sur les montées en catégories supérieures. Il est donc primordial d’être conscient du travail fait au sein des différentes catégories par les éducateurs.