Eloigné des terrains depuis sa blessure au pieds le 7 mai 2021 avec son ancien club, Provence Rugby, Jérôme Mondoulet a vécu sa première titularisation avec le Stade Niçois le week-end dernier. La fin de 9 mois de galère pour la deuxième ligne qui se projette désormais avec ambition sur cette fin de saison.  

  • Jérôme, ce succès face à Tarbes est-il une rencontre référence pour l’attaque niçoise ? 

Offensivement c’est un match important puisque c’est la première fois où l’on prend le bonus offensif. Inscrire 7 essais, c’est toujours quelque chose de particulier. Après comme toujours il faudra confirmer dès ce week-end les progrès qu’on a aperçu face à Tarbes. Malgré les deux essais inscrits dans les 20 premières minutes, c’était compliqué surtout devant parce que Tarbes est une équipe rugueuse. En seconde période, on a pu envoyer du jeu grâce à une conquête propre et imposer notre rythme. Reprendre de la confiance ? Oui un peu, on est passé à côté à Bourgoin donc on avait à cœur de montrer que c’était juste une erreur.

  • Dimanche, un déplacement à Dijon, match piège ? 

Jouer une équipe qui lutte pour sa survie chaque week-end est toujours compliqué. Dijon est mal classé mais il faut les respecter parce que c’est une formation qui joue beaucoup. Il faut rester méfiant, on se souvient du match aller aux Arboras. On s’impose (38-23) mais Dijon a envoyé beaucoup de jeu avec 3 essais. Ensuite je préfère qu’on se concentre sur nous plutôt que sur l’adversaire. Il faut se concentrer sur nos forces, notre jeu et éviter de tomber dans le piège du soi-disant « match facile ». Ce ne sera pas le cas, Dijon va vouloir nous marquer d’entrée de jeu. Il faudra mettre la même intensité que face à Tarbes pour espérer l’emporter et conforter notre place dans le Top 6. 

  • Quel regard portes-tu justement sur ce Top 6 ? 

Il y a de belles équipes mais je trouve que Massy est au-dessus. Ils font une très belle saison avec 11 points d’avance. Après tout peut arriver lors des phases finales. Ensuite tu as 2/3 équipes qui sont aussi costauds comme Valence-Romans et Soyaux-Angoulême. Ils sont armés pour la ProD2. Lorsqu’on regarde le classement on se rend compte qu’il y a 10 points d’écart entre le 4ème, Albi, et nous, 5ème. A nous de gagner les matchs pour grapiller des points et des places. 

  • Personnellement tu viens de vivre ta première titularisation de l’année après presque 10 mois de blessure, comment te sens-tu ? 

Fatigué mais satisfait ! Je suis très content de refouler les terrains après 10 mois compliqués. C’était ma première blessure importante pour moi, mentalement c’était dur, mais je me suis accroché pour revenir en forme. Je me suis blessé lors de mon dernier match à domicile avec mon ancien club, c’était frustrant parce que derrière je devais arriver à Nice. Le staff ici a eu confiance en moi malgré mon absence. J’avais à cœur de montrer au club que j’avais envie de revenir à mon meilleur niveau. J’ai repris petit à petit et là ça fait du bien de retrouver le terrain. Je suis quand même bien fatigué parce que je n’ai pas joué 80 minutes depuis longtemps.  

  • Quelles sont tes impressions sur tes premiers mois au club ?  

Elles sont bonnes ! C’est un club qui ne brûle pas les étapes, il se structure petit à petit et il est bien encadré. Les infrastructures sont tops. Il y a tout pour réussir. Maintenant ça se joue sur le terrain. Ensuite d’un coté plus personnel, je suis arrivé à Nice avec ma famille durant l’été dernier et c’était incroyable. Nous étions déjà dans le Sud à Aix-en-Provence mais là c’est encore un cran au-dessus. Le cadre de vie est génial, ma famille a tout pour s’épanouir et moi j’ai tout pour me concentrer sur le rugby et aider le club à remplir ses objectifs.